Edito du dimanche 24 mars 2019
« Appelés à la conversion »
La confession pour la joie de Dieu
Tu te confesseras, au moins, une fois l’an. Le fils
prodigue n’a sans doute pas respecté ce précepte de
l’Église, mais la réaction de son père est telle que nous
pouvons nous approcher de ce sacrement sans crainte.
Le Ciel se réjouit de la réconciliation qui s’accomplit,
comme le dit le père dans la parabole : Mon fils que
voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu,
et il est retrouvé. Chaque pardon reçu dans le sacrement de la réconciliation est une expérience de résurrection.
Les prêtres poursuivent la mission de Jésus en
donnant le pardon de Dieu dans le sacrement de pénitence et de réconciliation. À la suite de Jésus, ils font
bon accueil aux pécheurs, parce que Jésus leur a donné par Son Église le ministère de la réconciliation.
La démarche de la confession n’est facile pour personne, et nous cherchons parfois à l’éviter en nous
disant que nous n’avons pas besoin de cela pour que
Dieu nous pardonne, car Il peut bien nous pardonner
directement, sans intermédiaire.
Cependant, par l’Esprit Saint, Jésus a donné à des
hommes le pouvoir de remettre les péchés, aux
Apôtres puis aux évêques et aux prêtres, qui sont des
hommes pécheurs. Ce sacrement manifeste ainsi
l’objectivité du pardon offert par Dieu et concrétise aussi la réconciliation avec l’Église qui est le Corps du
Christ.
Que cette belle expérience du fils prodigue, qui
trouve dans le père toute la miséricorde divine, soit
l’expérience de toute personne qui se confesse, dans le
sacrement de la Réconciliation.
Mathias Sütterlin, vicaire
Paroisse Saint-Léon à Paris - 2011