Intercédez !Retour ligne automatique
Devant Jéricho, pour conclure une liturgie et sur l’ordre du
Seigneur, Josué demande au peuple de pousser une « grande
clameur ». Et les murailles s’effondrent… (Jos 6,1-21).
Ce cri est une « Teruah », un cri de victoire sur l’ennemi.
Lorsque Marie vint chez Élisabeth, cette dernière, remplie de
l’Esprit Saint, s’écria d’une voix forte… (Luc 1,39-43). Marie
est-elle sourde ?
Ce cri est une « Teruah », un cri de victoire de la vie.
Sur la croix, Jésus s’écrie d’une voix forte ; « Éli, Éli, lama
sabactani ? » (Mt 27,46).
Ce cri terrible est celui de l’humanité souffrante.
Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit
(Mt 26,50).
Ce dernier cri est une « Teruah », un cri de victoire sur Satan
et sur la mort de l’homme
Étienne, se mettant à genoux, s’écria d’une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché ». (Ac 7,60).
Ce cri est une « Teruah », un cri de victoire du pardon sur la
haine.
Mais aussi, il faut le souligner parce que c’est nouveau, ce cri
est une intercession.
Chers amis, dans la prière dite sacerdotale (Jn 17), Jésus ne
cesse d’intercéder.
À proprement parler, nous ne prions pas Marie, nous lui demandons d’intercéder.
Elle-même, avec insistance, nous demande d’intercéder pour
les pécheurs.
L’Église, dans la prière eucharistique, et dans la prière des
vêpres, intercède.Retour ligne automatique
Dans notre communauté, la « Fraternité de prière » intercède.
Plus j’avance en âge et plus je sais que la troisième des cinq
formes apostoliques de la prière, l’intercession, est d’une importance majeure (CEC 2634-2636).
Peule de prêtres, intercédez, en « criant d’une voix forte »,
avec Foi et Espérance.
Que votre intercession, dans le Christ, soit une « Teruah » !
Dis-moi pour qui tu intercèdes et je te dirai qui tu aimes.
Jean Villeminot, diacre
Paroisse Saint-Léon à Paris - 2011