Les trois paraboles de la miséricorde que
l’Église nous donne en ce dimanche nous rappelle avec insistance la proximité du Seigneur
et Sa miséricorde.
Le bon berger (Jésus) cherche la brebis
perdue jusqu’à ce qu’il la retrouve. La femme
(l’Église) cherche la pièce d’argent perdue avec
soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve. Le père
(notre Père du Ciel) aperçoit son fils cadet,
alors qu’il est encore loin ; il fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Nous pouvons être perdus ou nous être
éloignés de Dieu dans notre vie, nous pouvons
garder des zones de notre cœur loin de Dieu.
Tant que nous demeurons ici-bas, n’ayons pas
peur de laisser le Seigneur venir à nous pour
nous relever dans Sa miséricorde.
Ainsi nous pourrons témoigner à la suite de
saint Paul : « S’il m’a été fait miséricorde, c’est
afin qu’en moi le premier, le Christ Jésus
montre toute sa patience, pour donner un
exemple à ceux qui devaient croire en lui, en
vue de la vie éternelle. »
Mathias SÜTTERLIN, vicaire
Paroisse Saint-Léon à Paris - 2011